dimanche 16 octobre 2016

Aidez-moi mon Dieu



« Oh mon dieu aidez-moi à surmonter cette épreuve, accordez-moi votre miséricorde, ne me faites plus souffrir, aidez-moi à ne plus succomber à la tentation, ne la faites pas descendre, pitié, pas encore une autre fois ».

J’entends ses pas, ses affreux pas dansent sur le plancher au-dessus de moi.

« Pitié mon Dieu, elle va venir me faire mal à la tête, mal à l’âme. Trop de souffrances, trop de hurlements, mon cœur ne le supportera plus ».

Au-dessus de l’escalier, j’entends des gonds grincer. Elle ouvre la porte et descend doucement les marches. Ses genoux craquent dans le silence. Eclairé par le couloir derrière elle, un couteau brille dans sa main tendue. Ses cheveux longs et noirs me font si peur, son visage pâle me rend malade.

« Sainte Marie mère de Dieu, ayez pitié de votre brebis égarée, ne la laissez pas venir à moi, ne la laissez pas approcher. Je vous ai tant prié la nuit dernière, tant prié que tout s’arrête. » 

J’ai soudain des nausées. Je pose une main sur ma bouche, mais trop tard, je vomis sur mes pieds. J’espère qu’elle ne m’a pas entendu, elle pourrait se fâcher, elle pourrait hurler et me faire du mal, comme ma mère autrefois.

Elle descend les marches de l’escalier une à une. J’entends ses chevilles craquer. On dirait qu’elle prend son temps pour mieux me torturer l’esprit, pour me terrifier avec lenteur et délectation. Ses yeux sombres sondent la semi-obscurité de la pièce.

« Oh mon Dieu, faîtes la partir, je ne veux pas que tout recommence, j’ai si mal… »

Mais peut-être que j’ai une chance ? J’ai changé d’endroit et elle ne le sait pas. Peut-être qu’elle ne me trouvera pas ? Je suis dans le placard, elle ne sait pas que je suis caché dans le placard à balais où je me suis enfermé il y a des heures, au sous-sol.

Dans le jeu de la porte, je vois ses yeux exorbités, affolés, déments. J’entends sa respiration saccadée, les battements de son cœur. Ça l’excite, ce jeu l’excite, elle prend son pied à venir lentement me chercher, comme si elle jouait à cache-cache avec sa proie, sa victime. Ma mère faisait pareil AVANT de me dire bonne nuit EN HURLANT ! D’ailleurs c’est dingue comme elle ressemble à ma mère, c’est son portrait craché ! ELLE VA AUTANT GUEULER QUE CETTE IMMONDE TRUIE !

***


« Merci mon Dieu, de ne pas avoir exaucer mes prières, car que serais-je sans la souffrance des truies ? »



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Attention, certaines nouvelles sont déconseillées au moins de 12 ans. 


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2 commentaires:

  1. Je pense qu'il parle de sa soeur qui la fait terriblement souffrir et qu'il a du tuer maintenant il fait des cauchemars

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    1. C'est presque ça. Il tue des femmes ressemblant à sa mère qui l'a traumatisé étant jeune.

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Je ride à attendre vos impressions...